Quand les enfants invisibles chantent et pleurent

Quand les enfants invisibles chantent et pleurent..

Je me suis approchée d’elles en les saluant en arabe avec le dialecte syrien de Damas. Elles étaient installées autour du périphérique parisien qui a été à cette- heure- ci, plein à craquer. Je me suis précipitée vers elles en garant la voiture à côté. Elles tendaient timidement la main pour prendre les sacs des cadeaux que nous avons soigneusement préparés avec de multiples jouets collectés avec un petit budget et un grand cœur . ....

Nous avons décidées de préparer ces sacs avec l’aide des bénévoles de l’association que je préside de greenrefugees basé à Paris pour les enfants des réfugiées syriens qui embrassent les routes de la capitale. Nous avons décidé de regarder de l’autre côté de périph, et de s’arrêter, nous avons réussi à collecter 50 sacs pour 50 enfants ...

Un "Noel" sous le signe de la paix comme pour chasser cet esprit de haine et de guerre qui nous entourent ...

Leurs regards sont illuminés, scintillés pour accueillir un peu de douceur dans ce monde qui les entourent, un monde d’indifférence, un monde froid dans le brume des villes parisiennes.. Les portes des périphériques parisiennes étaient pleines de ces enfants dans lesquelles ils avaient joué dans la ruelle des villes syriennes avec bonheur après leur école.

Aujourd’hui ils sont là sur les portes de notre ville, sans école, sans avenir, arrachés de leur enfance en se réduisant de demander de l’aide aux passants..

Je demande à un petit garçon: ( tu es là depuis combien de temps ? il me répond depuis 3 mois , tu vas à l’école ? il me répond : non ! tu te sens comment ? ben un peu bien.. Comment bien ? ben ca va je réplique mais la tu es dans la rue.. ? je cours vers ses frères qui ont 4 ans ils parlent aucune langue ils sont nés pendant la guerre et leur mère traînait d’un pays à l'un autre. Alors ils maîtrisent à peine l’arabe. Ils ouvrent leurs sacs sur un endroit ou elles sont installés au carrefour de la porte de St Ouen, où s’entasse la poubelles mais comme indifférents à tous ce que les entourent... le bonheur caché dans les sacs ça les transportent ailleurs.. )

Je m’arrête au milieu des embouteillages parisiens et j’ouvre la fenêtre je tends les sacs.. « Madame merci je vais aller voir mes enfants et je vais leur offrir quelque chose.. comme tous les parents :" chose que je n’ai pas pu faire depuis notre départ de la Syrie.. " …

Je contemple l’horizon de la ville grise, je pense à ces filles où je me suis arrêtée à une porte au sud de paris, elles étaient 4 , la plus grande avait 13 ans, quand j’ai chanté avec elles.. ( la fameuse chanson de Rim Pandli chantée lors de la guerre du Liban ( Rendez - nous la paix, Rendez nous notre enfance..) , elles ont commencé à pleurer…( la Syrie me manque trop, ma chambre , et mes jouets..) …

L’indicateur de la pollution affiché au long de la périphérique me réveille (ralentissez ! pollution! , plaque paires autorisé ), et me fait penser à mes partenaires chinois ( vous avez une "ville smart"" , paris une ville smart vous vous occupez de la pollution )

La ville smart, green la hantise de la ville moderne oui nous sommes en route et aussi le 1èr route dsolaire avec des panneaux solaires oui nous sommes en marche mais vers où ? vers deux villes la ville Green Smart bardé de dernières technologies ? et une autre ville qui se cache? Une ville, laquelle, je côtoie Aujourd’hui, avec les misères des enfants syriens et demain sera surement d’autres enfants déchirés par la guerre décéminé autour de la misère humaine à laquelle on cache notre visage quand on passe devant eux !

Nous sommes déjà pour deux villes de Charles Dickens deux villes, Ils se situent au temps de la Révolution française à Paris et à Londres, les « deux cités » du titre, et culminent en 1793 à Paris sous la Terreur...inconnues différentes ou oubliées des villes invisibles vont côtoyer les habitants de la ville green Smart de l’autre côté de périphériques …

Moi, j’ai décidé de traverser et de regarder de l’autre côté de périphérique et regarder ces oubliées de la ville pour réfléchir d' une démarche intégrée pour construire un modèle durable pour ses habitants. Comment le faire et créer ? mais main dans la main ? et ce sont la première l’objective de Greenrefugees, de la technologie et de l'humanité. Car, c’est un défis d’urbain réussi d’intégration et d’éducation et ce sont également les défis de GreenRefugees,mais je peux pas arriver sans votre aide.

Le tableau dessiné par Mlle Mylène Dumant pour GreenRefugees qui montre ce dragon de Guerre qui est en train de détruire la ville et un enfant qui prie me fait penser aussi à cette ville humaine qui peut nous échapper peu à peu sans ces oubliées de villes.. Une ville pendant laquelle vous chantez sur le périphérique dans le quelle vous devenez invisible..

Chaden DIYAB pour GreenRefugees